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« Que nous n'acceptons aucune poésie,
nous n'acceptons aucun garde contre le passé. 
héhé »

« Serrure : quelque chose de caché…
support de votre esprit
nous n’ avons trouvé personne qui ne veuille reconnaître la misère et la douleur.
De nouveau ,nous  rappellons,
Que trois petites douleurs
Titubant
Et pas d’accord
Vers toi »

« Contre la poésie,
je veux examiner le cas général que peut-être,
les formes d'art et de cœur,
discipline,
parlant à tous et perdant mon écoute,
Et en continu,
Finalement donne le pas. »

« Parler / parlant / quoi / à un téléphone
votre cœur ne considère pas la nuit
et je vois que vos yeux,
malgré,
rose, toujours pas,
ne sera jamais,
s’il te plait. »

« inoccupé,
appelant en continu,
Non, pas le propriétaire sadique terroriste,
J’ai rencontré son extrémité,
fier des hommes ,
nos forces armées,
inlassablement
Ceci doit être des nouvelles difficiles pour vous. »

« Du massacre utile,
j’avertis tous les membres ,
La toute première fille que j'ai jamais demandé
Son père  était dans la politique
et pour tant que je l'ai connue
Soutenir,
Nous étions   anonymes,
nous étions pleins d'esprit,
(en chute)
passe-temps glorieux mes couilles. « 

11 juin 2006; 2h50

ici le poete

"- Et toi tu le sens ?
- Dequoi ?
- Eprouver, ressentir.. l'amour, je veux dire..
- Ah oui.. biensur..
- sur de quoi ?.. tu m'aimes ?
- Oui biensur, je t'aime..
- Et pourquoi je le sens pas, moi ?!
- Peut-être je le ressens trop..?
- Je devrais le sentir.
- Mais tu le sens ...
- Moi je le ressens mais pas exactement comme toi tu le ressens ..
- Je n'arrive pas à ressentir ce que tu éprouves..
- Tu penses trop à éprouver ce que je ressens ..
- Es ce que tu crois que nos sentiments sont.... "
extrait approximatif des dialogues d'un court métrage qui passe à la télé ce lundi soir à 1 heure du mat'..
Alors déjà, j'ai pris en cours ce film pas trés long.. un couple en crise.. petite trentaine : c'est le sujet.
D'entrée, j'adore, y'à des non dits et quand ça parle.. ça dit rien.. génial.
Léa, c'est la fille, la jeune femme plutôt... charmante.. elle a l'air fragile.. l'espace d'un instant je me serai bien identifié à son mec.. l'embrasser, papoter au lit.. manger des trucs légers, boire du vin avec des fruits.. elle a la peau blanche, ouatée, elle a pas l'air de donner facilement.. c'est une fille à problèmes Léa.. et dans un court métrage français voire parisien, ca l'fait.. dans la réalité, je la sens plutôt casse couilles.. mais j'adhère quand même..
Léa est photographe, elle travaille l'argentique, c'est plus glamour que le numérique.. et en plus ça nécessite un labo.. et qui dit labo dit lumière rouge, je pense... ça a du sens, le rouge.
Avant la scène du labo, Léa est allé au parc.. et c'est pas anodin.. elle espionne son mari.. elle le suit..genre Blow Up en moins classe..
rien est sûr, rien est évident dans ce film.. crise de confiance, doute, ça traite du profond, des trucs liés à l'enfance; ça m'etonnerait pas.. en tout cas, Léa est troublée.. connaît elle cet homme avec qui elle partage sa vie ? Et l'envie, la constance du désir, le renouvellement qui se renouvelle surtout pas.. et ce mariage prison, sans doute scéllé dans l'hypocrisie..?
C'est troublant et ça frise l'universel.. (allé viens Léa, on va aller se taper un verre, j connais un ptit bar ou c'est l'happy hour tout le temps.. et pis j te protègerai.. j'ai du mal à me protéger moi-même, mais je te protègerai..)
bon je vais peut etre un peu loin en fait.. mais d'un autre côte, j me demande même si ce couillon de réalisateur va pas essayer de nous faire croire que la pauvre Léa, confuse et bouleversée, identifie son mari à son père..
Beaucoup de blabla pour rien parcequ'à la fin, ils font l'amour.
Croyez moi, le mec s'est pointé avec un bouquet de fleurs et tout s'arrange.
Le pouvoir des fleurs, c'est pas une légende.
Pour la scène finale, le réalisateur, il a assuré... il a concocté une petite lumiere bleu nuit.. un son parfait, des soupirs à peine audibles mais extremement efficaces.. et surtout, et surtout ..Léa nous dévoile un sein, timide mais pas dénué de fierté, des courbes, rien à voir avec les mathématiques.. que de la poésie.. que la souplesse retient vers le haut.. moi je dis chapo.

septembre 2005


"Le film érotique du dimanche soir sur m6 est à peu près l'inverse d'un film excitant.
Curieusement ce soir, je l'ai regardé du début à la fin.. et d'ailleurs, au moment où j'écris, c'est le dénouement.. et putain,ça s'emballe sévère..
La fille qui voulait coucher avec sa patronne et qui couche avec elle, couche aussi avec sa colocataire, mais la première, qui est la secretaire de la seconde, est du genre psychotique et fait une fixation obscessionnelle tres caractérisée sur sa directrice qui est tres jolie comme elle d'ailleurs, ainsi que la colocataire qui porte souvent des tailleurs sans doute de marque et aussi la petite amie de la colocataire..
La secretaire, tres sexy avec ses cheveux noirs et sa frange, tres logique dans sa folie obscessionnalle, s'arrange pour isoler de son entourage, la jolie blonde aux cheveux bouclés, tres longiligne dans ses jambes.
Machiavélique, elle complote avec une amie, probablement bisexuelle.. et lui demande de séduire le fiancé de sa proie, la douce blonde, qui doit grossièrement représenter l'ange dans toute la saga..Via une rencontre fortuite sur un trottoir occasionné par une chute à roller,  la complice rencontre donc le fameux prétendant.
Après un bref échange, digne de Bresson, avec syllabes plus que posées et négations robotiques, le futur marié se retrouve au lit avec la jeune fille au physique impeccable... quelques positions plus tard, pas beaucoup vu du à l'éclairage limité et la prise de partie du réalisateur.. et après une sorte d'orgasme joué avec
beaucoup de naturel, Judith, directrice de l'agence surgit sur le lieu des ébats... Clash et colère peu convaincante, la brune à la frange finit donc par séduire la blonde aux cheveux bouclés qui,  par dépit et avec un peu d'envie quand même, accepte de faire l'amour avec elle, quelques fois, et tres sagement aussi.
Après une tentative de meurtre sur son ex petite amie, jalouse de Judith et qui menacait de tout révéler.. ça se termine rapidement avec une tentative, cette fois-ci,
d'éléctrocution à l'aide d'un sèche cheveux.. sur la personne du seul homme du film. Heureusement, l'autre copine lesbienne,avec un jean stretch vissé sur les fesses, a le temps de couper le compteur à la cave.
La diabolique brunette termine son role dans un hopital psychiatrique et on la voit demander à son medecin, une femme, si elle n'aurait pas besoin d'une secretaire.. et là, on a tres tres peur parcequ'on se dit que l'histoire va se répéter."

25 mai 2003, 1h05